Cécile ✨

Publié le mardi 19 décembre 2023

4 mois

INFJ

Cancer

Pendant mes insomnies...

Pour tromper la nuit qui n'a pas voulu m'offrir le sommeil, j'ai joué avec cette app conseillée par... le plus hanté des fantômes. ;) Il s'agit simplement de générer des images via un prompt, en lui imposant le respect d'un style. Je lis beaucoup d'articles sur les IAG ces derniers temps et le questionnement éthique qui va avec : ont-elles développé une forme de conscience ? Ou plutôt comment prouver qu'elles ne le sont pas, conscientes ? La réponse tourne souvent autour du fait qu'on ne sait finalement pas définir la conscience (humaine) et qu'on sait peu de choses sur des formes de conscience différentes (animale, en silicium). Alors cette nuit, j'ai ri toute seule. "Conscience peut être, mais les IA n'ont pas d'âme !" Et je me suis confortée dans cette affirmation en produisant des personnages aux regards affreux, aux mains difformes, à partir de prompts anodins. Et puis à un moment, par hasard, cette itération là est sortie. Et d'un coup, je me suis dit "flûte, peu importe ce qui a tenu le "pinceau", l'âme d'un "tableau", c'est moi, en le regardant qui la décèle. Parce qu'elle évoque quelque chose en moi." Ça rejoint la question de l'art, un tableau de Picasso, de Mondrian, de Monet ou de Van Gogh, ce qui en fait la puissance des émotions transmises, c'est toujours le spectateur qui l'observe, au moment où il le fait : c'est cette relation ponctuelle entre l'oeuvre et la personne qui l'apprécie. Ce n'est pas universel. Du coup, je me pose des questions. Ce chercheur de Google qui affirmait que l'IA sur laquelle il travaillait était consciente, c'était peut-être vrai pour lui. Il a perçu ponctuellement le "ghost" dans la machine. Et vous, que faites-vous de vos insomnies 🤔